top of page

Nos réflexions pour garder

toute la valeur de cette mention

Nous vous invitons à prendre connaissance de certaines réflexions

pour éviter d'ouvrir la "Boîte à Pandore" et de pouvoir garder toute sa valeur à cette mention...


Ces dernières sont nées de réflexions avec certains soutiens du monde des anciens combattants

lors de notre séjour parisien du 3 au 5 mars.

macron.jpg

Nous vous invitons à prendre connaissance de certaines réflexions pour éviter d'ouvrir la "Boîte à Pandore" et de pouvoir garder toute sa valeur à cette mention...


Ces dernières sont nées de réflexions avec certains soutiens du monde des anciens combattants lors de notre séjour parisien du 3 au 5 mars.


Redéfinir l’appellation « Mort en service commandé »
et reconnu comme « imputable au service »


Lors du discours aux Armées du 13 juillet 2019, Monsieur le Président de la République a rendu hommage à certains militaires décédés entre 2018 et 2019.


« Le coeur serré aussi, en pensant à ceux qui, pour protéger nos concitoyens, ont consenti au sacrifice suprême. C’est à eux, vos camarades morts cette année pour le succès des armes de la France, que je pense en premier, en cette veille de fête nationale : Marc LEYCURAS, Cédric de PIERREPONT, Alain BERTONCELLO et Erwan POTIER . Mes pensées vont également à ceux qui sont morts en service commandé : Romuald LE ROUX, Alexandre ARNAUD, Baptiste CHIRIÉ, Audrey MICHELON, Simon CARTANNAZ? Nathanaël JOSSELIN et Geoffroy HENRY. »


Dans son discours, le président de la République a présenté :


les militaires reconnus « Morts pour la France » : Marc LEYCURAS, Cédric de PIERREPONTet Erwan POTIER (décédés en OPEX par un tiers volontaire sauf Erwan Potier décédé suite à ses blessures le 21 mai 2019 dans un accident de VAB au Liban hors combat et reconnu le 2 octobre dernier) ;

 

  • puis les militaires décédés avec l’appellation « Mort en service commandé » qui a regroupée les militaires reconnus

  • avec la mention « Mort pour le service de la Nation » comme Geoffroy  HENRY de la BSPP (décédé par un tiers volontaire) ;

  • avec la « Citation à l’ordre de la Nation » : Simon CARTANNAZ (BSPP) et Nathanaël JOSSELIN (BSPP) décédés en mission au feu non reconnus « Mort pour le service de la Nation » pourtant militaires de la BSPP ( reconnaissance du Ministère de l’intérieur et pas du Ministère des Armées) ;

  • puis avec cette même appellation il a aussi cité : Romuald LE ROUX (décédé  lors d’une manœuvre aux Antilles),  Alexandre ARNAUD (accident d’hélicoptère en mission en Côte d’Ivoire) , Baptiste CHIRIÉ, Audrey MICHELON (décédés tous les deux dans un accident de mirage en France).

 

Il est à noter que ces quatre militaires n’ont pas été reconnus « Mort pour le service de la Nation ». A ce jour, ils sont des « Oubliés de la Nation ».


Aujourd’hui, existe-t-il une définition administrative de cette appellation qui a été utilisé par Monsieur le  Président de la République.


Il serait intéressant de la connaître, serait-elle une façon de définir le personnel qui décède en service missionné avec un ordre de service, un ordre de mission lors d’un entraînement, d’un exercice opérationnel, d’une mission intérieure excluant les décès accidentels de la vie courante hors missions, trajet régiment domicile …


Une question écrite a été adressée en ce sens au Ministère des Armées par Madame la Députée Laurence Trastour-Isnart de la commission de la défense.


Une appellation tout à fait semblable mais distincte « Mort en service aérien commandé » est encore appliquée, elle vise à honorer la mémoire des aviateurs décédés en mission dans le cadre d'un accident aérien. Baptiste CHIRIÉ, Audrey MICHELON, Alexandre ARNAUD en ont bénéficiés mais ce n’est pas pour autant qu’ils ont été reconnus avec la mention « Mort au service de la Nation ».

    

 

11 novembre.jpg

 

L’inscription sur les monuments aux morts


Il y a un point sur la mention « Mort pour le service de la Nation » qui n’emporte pas l’unanimité de certains militaires en activité et de certains responsables du monde des Anciens Combattants.


Il s’agit de l’inscription des noms sur le monument aux morts qui selon eux ne devrait recevoir que les noms des militaires « Morts pour la France ».


Nous pensons qu’il suffirait tout simplement d’ajouter sur le décret que les noms des militaires « Mort pour le service de la Nation » soient gravés sur une stèle ou une plaque qui serait installée dans un lieu laissé à la discrétion du Premier Magistrat de la ville concernée et de son Conseil Municipal.


Leur choix apportera une réponse graduelle à l’hommage du choc et de la douleur ressenties par les familles concernées et de l’ensemble de leurs administrés.



La demande ne pourrait-elle pas être

 

initiée par le Chef de Corps ?


Nous pensons que les demandes d’attribution devraient être initiées par les Chefs de Corps, car eux seuls peuvent se rendre compte des circonstances de l’accident et de rendre hommage au parcours valeureux de chaque militaire.



 

bottom of page