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les conséquences de cette décision

Incompréhensions & iniquités
 


Incompréhension & iniquités

 

  • Iniquité de traitement entre les militaires selon la période de leur décès. En effet, entre 2015 et mai 2017, 15 militaires décédés dans des conditions analogues ont été reconnus avec cette mention par Monsieur Jean Yves le Drian alors Ministre de la Défense.

 

  • Iniquité dans la reconnaissance des militaires non navigants tués accidentellement en entraînement, en exercice opérationnel et en OPINT avec le personnel militaire du domaine aéronautique navigant et reconnu « Mort en service aérien commandé » dans les mêmes conditions sur le territoire national avec une pension de réversion à 100% au lieu de 50%. et un capital décès beaucoup plus important. Toutefois leurs enfants ne sont pas considérés comme des pupilles de la Nation mais bénéficient d’un statut de protection complémentaire avec l’association des « Ailes Brisées ». Il est vrai que ce personnel cotise à une caisse complémentaire mais celà n'explique pas tout, il faut retrouver l'esprit de l'équité devant la mort.

 

  • Les enfants de ces militaires n’étant pas reconnus « Pupilles de la Nation ». Ils ne pourront pas bénéficier de la gratuité des  

      droits de mutation lors de la succession de leur parent militaire au vu de l’article 786 du code général des Impôts.

 

  • Iniquité dans la reconnaissance des militaires tués accidentellement sur le territoire national dans un exercice opérationnel avant projection et qui est lié à une future mission extérieure avec les militaires qui décèdent hors combats en OPEX.

  • Est-il normal que malgré un accident extrême survenu lors d’un exercice avec un ordre de mission, les militaires décédés ne puissent pas recevoir l’attribution de la mention « Mort pour le service de de la Nation » (hélicoptères, mirage, VAB,  Harpie) ?
     

  • Est-il normal que lors des obsèques de certains militaires dont nous faisons l’écho, que la Ministre des Armées en exercice ai pu prononcer à la fin de la cérémonie devant les familles éplorées : « La France n’oublie jamais ceux qui sont morts pour la servir », alors que dans le même temps elle ne leur accorde pas cette mention ?

 

  • Est-il normal que suite à un accident de montagne (avalanche) en janvier 2016 où cinq légionnaires ont trouvé la mort, un seul de nationalité française ait été reconnu ?. Alors que les légionnaires qui décèdent en OPEX sont reconnus avec la mention « Mort pour la France » sans distinction de nationalité.

 

  • Est-il normal, que suite à un accident de montagne (rupture d’un pont de neige) en juillet 2013 où trois gendarmes du PGHM ont trouvés la mort, aucun n’a été reconnu ? Quelle serait la différence entre une avalanche et un pont de neige ?).

  • Est-il normal qu’un légionnaire tué accidentellement à Nimes lors d’un entraînement à balles réelles dans le cadre d’une mise en condition opérationnelle avant projection. n’a pas été reconnu.

 

  • Est-il normal de ne pas reconnaître un plongeur démineur de 24 ans décédé dans l’accomplissement de sa mission alors que son bâtiment se trouvait en baie de Seine dans le cadre d’une mission de déminage ?




L’iniquité devant la mort face aux Policiers


Avec ces incompréhensions intenables, nous ajoutons le comble de l’injustice, celle de l’iniquité devant la mort entre les militaires qui décèdent à l’entraînement avec les policiers dans des circonstances identiques qui reçoivent « la Citation à l’ordre de la Nation » par le ministère de l’intérieur qui apporte la reconnaissance des orphelins (pupilles de la nation), une pension de réversion à 100% pour le conjoint et d’autres aides et je ne parle pas de la nomination à titre posthume d’un gardien de la paix au grade de Capitaine de Police.



Le Ministère de l'intérieur serait-il plus reconnaissant que le Ministère des Armées

La Nation serait-elle plus reconnaissante

envers les familles des victimes civiles ?


Aujourd’hui les enfant des victimes d’attentats sont reconnus avec le statut des « Pupilles de la Nation ».


Il existe une dérive lente et inexorable vers les civils le plus souvent bien éloignés des grands serviteurs de la Nation tant les associations de victimes d’attentats ou les représentants de certaines fonctions ont force de représentation et de persuasion.



La reconnaissance des enfants du personnel médical

décédé lors du COVID 19


Et si le gouvernement reconnaît les enfants des soignants du COVID 19 décédés comme « Pupilles de la Nation » ce qui serait tout à fait normal, qu’il n’oublie pas les enfants de ces militaires qui ont donné leur vie pour la Nation en service commandé.








 

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